Jusqu’au 15 mars 2025, venez découvrir Trois Installations de Terence Gower à la galerie Andréhn-Schiptjenko à Paris.
Artiste pluriel d’origine canadienne, Terence Gower mobilise de nombreux médias comme la vidéo, la sculpture, le dessin ou l’architecture comme espace de monstration de son travail. Dans le cadre de ses recherches sur les représentations de l’abstrait par des objets abstraits, il est amené à s’approprier de nombreux artefacts historiques comme des photographies, des archives, des objets d’arts ou des architectures diverses.
Cette nouvelle exposition accueillie par la galerie Andréhn-Schiptjenko propose de montrer des sculptures reprenant des lieux communs de la vie moderne et humaine avec Human Industry (Escalator) (2025), carcasse tronquée d’un escalator, artefact universel de la vie moderne qui regroupe des collections denses d’humains en mouvement.
Pour Gruen in Teheran ( 2018 – en cours), il choisit une grande peinture monumentale abstraite et géométrique accompagnée de gravures de techniques différentes (aquatinte, sérigraphie, typographie…) qui retracent le travail de l’architecte Victor Gruen, invité par le Shah d’Iran pour refonder le plan d’urbanisme de la capitale iranienne. La série de gravures met en lumière la technicité de Gruen qui dessinait ses plans sur des photographies aériennes.
Free Association (2010 – en cours) s’offre au spectateur comme une expérience cinétique : une composition de formes fragmentaires, flottantes, suspendues, découpées au laser et recouvertes d’une variété d’émaux colorés. Les formes assemblées en mobile sont issues de dessins automatiques tirés de l’inconscient de l’artiste.
Terence Gower
Terence Gower poursuit une pratique esthétique autour du dialogue entre l’art et les formes architecturales issues de la culture moderniste – son langage, son récit, ses artefacts. Basé en France, à New York et à Mexico, il développe une pratique nomade et internationale, qui l’a conduit à intervenir sur des sites emblématiques tels que le Pavillon de Mies van der Rohe à Barcelone ou la Glass House de Phillip Johnson.
Il mobilise une palette variée de médias, notamment la vidéo, la sculpture, le dessin, l’installation, la performance et la photographie, qu’il active à toutes les échelles. Son travail a été exposé dans de nombreuses galeries aux Etats-Unis, au Canada, au Mexique mais aussi en Europe ; il a obtenu plusieurs bourses de recherche, notamment de la Fondation Guggenheim et du conseil des Arts du Canada, et son oeuvre a fait l’objet de plusieurs publications.
Camille Buzon