Description
Un appartement plein ciel dans une tour parisienne historique
Premier « gratte-ciel » de Paris à usage d’habitation, cette tour construite par Edouard Albert en 1960 est une icône de l’architecture moderne en France. Cette œuvre, reconnue tant pour son esthétique que pour son intelligence constructive – une structure métallique tubulaire mise au point par Edouard Albert – est inscrite au titre des Monuments Historiques.
Au 21e et dernier étage de la tour, cet appartement d’angle exposé Est déploie une superficie Loi Carrez de 82,51 m².
Il comprend une entrée-bureau, un espace de vie très lumineux de 60 m² avec salon, espace salle à manger et cuisine ouverte équipée, une chambre de 15 m², une salle de douche et des toilettes séparées.
La chambre est séparée du séjour par une cloison en bois.
Tout en transparence, les espaces de vie sont immergés dans le ciel grâce à leurs nombreuses fenêtres toute hauteur. Ils offrent des vues panoramiques exceptionnelles sur vue imprenable sur Paris et ses plus beaux monuments (Sacré Coeur, Panthéon…), la place d’Italie et les tours du 13e arrondissement.
L’appartement est entièrement modulable grâce au principe constructif avec piliers porteurs qui libèrent le plan de tout cloisonnement.
Les parties communes ont été rénovées.
Une cave complète ce bien.
La Tour Albert est située dans un quartier paisible du 13ème arrondissement, à la lisière du 5e arrondissement, face au square René Le Gall. Entre les Gobelins et la Place d’Italie, elle profite de toutes les commodités de proximité et de nombreux établissements scolaires.
Un procédé constructif novateur
La structure métallique de la Tour Albert forme une trame régulière qui contribue à l’expression architecturale de la façade. Composée de poteaux en tubes d’acier remplis de béton sur lesquels repose une dalle en béton armé et de contreventements en forme de croix de Saint-André, cette structure allie légèreté et transparence.
Au 6e étage, une terrasse conçue pour l’agrément des habitants comporte un plafond de 600 m², peint par l’artiste Jacques Lagrange.
Pour ce premier « gratte-ciel » à usage de logement, l’architecte tente d’intégrer l’immeuble de grande hauteur au paysage parisien et de mettre l’intelligence constructive au service d’un plan flexible. Les immeubles de grande hauteur, nés aux Etats-Unis à la fin du XIXe siècle avec les structures métalliques, n’apparaissent que tardivement en France, où les règlements d’urbanisme ne les ont pas permis pendant longtemps.
La Tour Albert a été abondamment publiée dans la presse architecturale qui a souligné son parti constructif et son esthétique dans la ville.
Edouard Albert
Edouard Albert (1910-1968) est diplômé en architecture à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris en 1937. Sa carrière est marquée par ses recherches sur les matériaux, qui lui permettent de mettre au point des structures en tube d’acier. Ces structures, d’une grande légèreté, s’inscrivaient dans une recherche du lien entre technique, économie et esthétique. Édouard Albert est professeur chef d’atelier à l’École des Beaux-Arts de Paris de 1959 à 1968, membre des commissions du Centre scientifique et technique du Bâtiment, et du Comité de rédaction de la revue L’Architecture d’Aujourd’hui.
En 1955, il construit à Paris dans le 17e arrondissement le premier immeuble à structure tubulaire. Il est également l’architecte de l’immeuble administratif d’Air France à Orly. En 1962, André Malraux lui confie la reprise du projet de la Faculté des Sciences de Jussieu, pour laquelle il utilise à nouveau l’architecture tubulaire métallique, et associe des artistes pour intégrer l’art contemporain à l’architecture du campus.
Dans les années 60, avec Edouard Albert, des architectes mènent des recherches sur les structures métalliques innovantes, comme Jean Prouvé ou Claude Parent qui construit la maison de l’Iran à la cité universitaire internationale de Paris en 1969, un bâtiment suspendu à une charpente en acier.