La Ligne Droite

Jean Bouchet architecte
1932
Saint-Jean-Cap-Ferrat (06)

MONUMENT HISTORIQUE

15 500 000 €

Surface : 595 m²
7 chambres & 1 bureau atelier
Logement de gardien
8 salles de bain
Terrasses & toit-terrasse
Piscine chauffée
Carport
Terrain : 3 750 m²

Description

Un vaisseau moderne sur la Côte d’Azur

A l’entrée de la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat, La Ligne Droite a été construite en 1931 par l’architecte Jean Bouchet pour Louis Le Sidaner, homme de lettres et fils du peintre Henri Le Sidaner. Dans la lignée des grandes résidences de villégiature qui jalonnent la Côte d’Azur, elle constitue un superbe témoignage du style Paquebot, en vogue durant l’entre-deux guerres.

La villa domine un panorama exceptionnel sur la rade de Villefranche, Beaulieu et la côte italienne. Elle est labellisée Patrimoine XXe en 2000 puis classée Monument Historique en 2001.

La Ligne Droite est construite sur un terrain de 3 750 m² qui domine la naissance de l’isthme reliant le cap Ferrat à la côte. Il est formé d’anciennes restanques agricoles aujourd’hui plantées de nombreuses essences méditerranéennes comme des pins parasols, des cyprès de Provence, des cèdres et de nombreux oliviers centenaires.

La villa déploie une superficie de 595 m², répartie sur 4 niveaux.

Le niveau intermédiaire accueille un vaste salon avec cheminée ouvrant sur une terrasse panoramique à l’ouest, une salle à manger et un petit salon donnant sur une loggia orientée au sud. Celle-ci se prolonge par une terrasse avec piscine chauffée de 13×6 mètres, bordée d’une colonnade minimaliste aux piliers octogonaux qui cadrent le paysage en plusieurs tableaux. Une cuisine avec arrière-cuisine, buanderie et accès à un espace de stockage complètent ce niveau.

Au niveau supérieur, desservi par un hall central avec ouverture zénithale, se trouve un espace nuit comprenant quatre suites dont une parentale avec chacune leur salle de bain avec WC, dressing ou rangements et un bureau-atelier exposé au nord.

Au rez-de-chaussée sont aménagées trois chambres avec chacune sa salle de bain ou sa salle d’eau. Le niveau inférieur comprend un appartement de gardien avec accès indépendant.

L’ensemble est surmonté d’un toit-terrasse aménagé en plusieurs espaces de détente, surplombant une vue imprenable à 360° sur la rade de Villefranche, les falaises ensoleillées de Beaulieu et la villa Kerylos

Les différents niveaux sont desservis côté nord par un système d’escaliers courant le long de la façade, ainsi que par un funiculaire et un escalier de service.

A flanc de colline, la Ligne Droite est située à l’entrée de la prestigieuse presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat, à seulement quelques minutes des plages, du port de plaisance ainsi que de nombreux commerces et restaurants, à moins de 10 minutes de Villefranche et Beaulieu. Monaco est situé à 14 km environ, et l’aéroport international de Nice est à 18 km.

Entre Nice et Monaco, Saint-Jean-Cap-Ferrat est une destination de renommée mondiale au cadre de vie exclusif alliant élégance, culture et histoire. La presqu’île incarne un idéal de vie dans un cadre naturel préservé au calme absolu, avec sa végétation luxuriante, sa spectaculaire côte rocheuse préservée et ses nombreux sentiers pédestres.

© Manuel Bougot

Imaginaire transatlantique

L’architecture de la Ligne Droite s’inscrit dans la mouvance Paquebot ou Streamline, une sous-branche de l’Art déco particulièrement prisée durant la période de l’Entre-deux-guerres. Si elle évoque un luxueux navire surplombant la mer par sa simple implantation, l’étroitesse de sa façade ouest aux allures d’étrave de bateau, son impressionnant escalier extérieur courant tout le long de sa façade nord comme une succession de passerelles et coursives et les garde-corps minimalistes en tubes d’acier à la manière des bastingages renvoient à l’univers nautique. Le toit-terrasse, conçu comme un solarium, rappelle le pont-promenade d’un paquebot, et le lanternon circulaire reprend la forme d’un sémaphore surmonté par une vigie.

A l’intérieur, l’architecte livre un travail poussé sur la circulation de la lumière au sein des espaces. Il aménage un impressionnant puits de lumière conique dans la structure, qui diffuse l’éclairage naturel jusqu’à l’espace de réception. Celui-ci a été dépourvu de ses poteaux d’angle afin de maximiser la surface des baies. Les poteaux et poutres structurels laissés apparents forment une trame géométrique rehaussée de couleurs vives. L’escalier intérieur qui relie les différents niveaux, généreusement vitré, contribue également à la clarté des lieux.

© Manuel Bougot

Une architecture de villégiature

Au début des années 1930, l’architecte Jean Bouchet est contacté par Louis Le Sidaner qui lui commande une villa moderne sur la presqu’île. L’architecte conçoit un projet en béton armé, acier et verre qui épouse la forte pente du terrain, occupé à l’origine par des oliveraies et des moulins à huile.

La villa est réquisitionnée par l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale du fait de sa position dominante mais n’est pas endommagée.

Après la guerre, elle est achetée par un homme d’affaires belge qui fait construire la piscine ainsi qu’un funiculaire qui permet d’acheminer personnes et objets aisément aux différents niveaux de la villa. Son troisième propriétaire, conscient de sa valeur patrimoniale, consent à son classement au titre des Monuments Historiques afin de protéger son architecture caractéristique d’un mouvement architectural majeur.

© Droits réservés

Jean Bouchet

Né en 1897 à Paris, Jean Bouchet étudie à l’Ecole des Beaux-Arts aux ateliers de Gaston Redon puis de Joseph-Albert Tournaire. Il entame sa carrière en Île-de-France. Membre de la société des architectes DPLG et auréolé d’une médaille d’honneur au salon des artistes français en 1922, Jean Bouchet est très actif de 1930 à 1960.

Il s’installe à Grasse – où il réaménage le Parc Palace devenu Hôtel Provençal – et travaille dans toute la région. Il signe notamment le centre régional d’éducation physique et sportive à Saint-Raphaël. A la fin de sa carrière, il est nommé architecte départemental des Alpes-Maritimes.

Infos techniques

Prix : 15 500 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Pleine propriété
Taxe foncière : 6 773 €

Photos : © Manuel Bougot

DPE : VIERGE

Informations complémentaires

Prix de vente

15 500 000 €

Architecte

Jean Bouchet

Géolocalisation

Saint-Jean-Cap-Ferrat (06)

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