Triplex en première ligne

Avec des anneaux pour bateaux disponibles au pied de la résidence, le lieu propose un mode de vie maritime et contemplatif, à quelques minutes à pied du marché du Ferret et des commerces de La Vigne.

L’appartement prend place dans le bâtiment le plus en retrait de la résidence, bénéficiant ainsi d’un calme absolu et d’une vue dégagée, sans aucun obstacle, sur le miroir changeant des marées et l’île aux Oiseaux à l’horizon. On y accède non pas par un hall impersonnel mais par une circulation extérieure à l’air libre immergée dans la pinède, presque comme dans une maison en hauteur. Il conjugue le confort d’une maison – grâce à ses multiples niveaux et ses volumes généreux – avec la praticité d’un appartement : entretien facilité, sécurité, et présence d’un gardien sur place.

L’esprit des années 70 y est encore lisible, dans la justesse des proportions, dans la fluidité des circulations et dans cette manière subtile de capter la lumière à toute heure du jour. Les grandes baies vitrées, les murs blancs, et l’architecture minimaliste laissent le paysage faire le spectacle.

Le dessin d’ensemble de la résidence exprime une esthétique harmonieuse, où le modernisme assimile les formes locales. Son architecte, Francis Lafont, cherche à donner à l’ensemble un volume en pointe, qui puisse, depuis le bassin, s’apparenter aux pentes de toiture d’une vaste villa. Son architecture est pensée pour habiter le paysage plus que pour s’y imposer. En façade, la trame orthogonale des balcons et des ouvertures dialogue avec les lignes obliques des toitures, qui puisent dans une écriture vernaculaire. Les jeux de volumes sont accentués par les choix de matériaux : la massivité du béton blanc enduit, typiquement seventies, est soulignée par la transparence du verre et par l’élégance du bardage bois. L’ensemble est posé sur un socle surélevé qui laisse filer la lumière, soutenu par des pilotis abritant les caves et les espaces communs.