Description
Une bulle au cœur du Var
Immergée dans la végétation méditerranéenne, cette maison bulle a été réalisée en 2006 par l’architecte Jérôme Peyret, élève du célèbre habitologue hongrois Antti Lovag.
En position dominante sur un terrain paysager sans vis-à-vis de 2 505 m², la maison déploie une surface habitable de 75 m², répartie en plusieurs cellules.
L’espace de vie accueille un salon circulaire avec coin repas et un hamac en mezzanine pouvant accueillir un couchage double. Une cuisine semi-ouverte occupe une sphère accolée au volume principal. Un escalier mène au palier desservant le hamac, une salle d’eau et des toilettes séparées. La maison profite d’une grande terrasse en bois, qui épouse ses courbes extérieures.
Dans le salon et dans la chambre, de larges baies elliptiques sont aménagées dans l’épaisseur de la façade à la manière d’un hublot. Elles intègrent chacune un large appui de fenêtre formant un agréable espace de détente tourné vers la vue. Les coques sont percées de skydomes, qui font pénétrer une lumière zénithale douce au sein des différentes pièces.
La maison est vendue avec son mobilier.
Réalisation « habitologique » aux formes sculpturales, la maison-bulle s’insère au sein du paysage, dans l’esprit d’un art total fondé sur l’harmonie de l’habitation humaine avec son environnement naturel immédiat.
Edifiée en voile de béton appliqué à la pompe sur une armature d’acier, la structure déploie ses courbes organiques au-dessus du sol. Ses masses s’intègrent au terrain et au paysage dans une recherche d’équilibre et de symbiose avec la nature. L’esthétique épurée des espaces est caractérisée par la texture du béton projeté structurel allié à un décor minimaliste.
La propriété profite d’un cadre privilégié en pleine nature à Vidauban, pittoresque village du Var célèbre pour ses vignobles, à proximité de l’A8 et 35 km du Golfe de Saint-Tropez.
Entre objet d’art et organisme vivant
Contre l’austérité et le fonctionnalisme de la Reconstruction, de nombreux artistes et architectes militent, à partir des années 1950, pour une nouvelle synthèse des arts et pour une approche plastique de l’habitat. Il s’agit de réaffirmer la place de l’humain dans l’espace domestique, en continuité totale avec la nature, avec l’esprit. La mise au point de nouvelles techniques comme le béton projeté sur armature d’acier, rendront possible cette libération de la forme.
Plusieurs tendances apparaissent alors. Certains, comme Jacques Couëlle ou André Bloc, mettent en avant leur expression personnelle et font émerger de l’architecture et de l’usage à partir de leurs œuvres d’art. Le critique Michel Ragon propose en 1963, dans son livre Où vivrons-nous demain ?, l’expression « architecture-sculpture » pour qualifier ces ouvrages.
D’autres font découler la forme architecturale d’une approche fonctionnelle de l’espace ; fidèles aux préceptes du fonctionnalisme moderne, mais sans l’orthogonalité du début du 20e siècle. C’est le cas d’Antti Lovag, dont les réalisations se déploient de manière organique, trouvant d’autres voies pour incarner et répondre aux besoins des habitants.
Infos techniques
Prix demandé : 450 000 €
Les honoraires sont inclus à la charge du vendeur.
Pleine propriété
Taxe foncière 2023 : 848 €
Chauffage : non
Possibilité de créer une piscine
Photos : © Valérie Ruperti
DPE : NON APPLICABLE