Description
Une maison à l’esprit pop aux portes de Paris
Conçue en 1971 par l’architecte Armand Negroni, cette maison à l’esthétique pop témoigne des recherches menées à l’époque sur la flexibilité des espaces et les nouveaux modes d’habiter. Le cadre domestique est ici questionné pour devenir le support d’une expérience de vie nouvelle, fondée sur le décloisonnement et la libération des usages.
Cette grande maison déploie une surface de 580 m² répartis sur 2 niveaux, en sous-sol et en rez-de-jardin.
Le rez-de-jardin est constitué d’une grande pièce à vivre regroupant plusieurs fonctions sur 160 m². Elle comprend une salle à manger, une cuisine américaine, un espace convivial et de repos complètement décloisonné avec conversation pit typique 70’s autour d’une cheminée oblique et sculpturale, un lit ainsi qu’une salle de bain attenante avec une baignoire en mosaïques rouges. Une entrée-bureau, 4 autres chambres et 2 salles de bain complètent ce niveau.
Dans une cage de verre accolée à la maison constituant une des entrées, un escalier en colimaçon mène au toit-terrasse et au sous-sol. Ce niveau abrite un grand espace atelier, une buanderie ainsi qu’un espace salle de jeux ou salle de sport.
A l’extérieur, le jardin accueille une piscine et une grande terrasse en bois avec cuisine d’été. Deux places de stationnement extérieures complètent l’ensemble.
Le toit de la maison est constructible. Actuellement aménagé en terrasse végétalisée, il est desservi par l’escalier circulaire extérieur et offre des vues dégagées sur Paris.
Des travaux sont à prévoir.
Située à côté du Parc des Buttes du Parisis à Argenteuil, la propriété profite d’un environnement agréable au cœur d’un quartier prisé pour sa proximité avec Paris.
Elle est à 18 minutes en bus de la gare d’Argenteuil qui relie Paris en 10 minutes par la ligne J. La voie rapide permet d’atteindre la capitale en 30 minutes de voiture depuis la maison.
Esthétique pop et innovation architecturale
La maison se compose d’un grand volume rectangulaire qui alterne en façade des aplats de verre et des murs de briques, créant un jeu de vides et de plein, que vient accentuer l’escalier encloisonné dans un volume vitré en saillie. En partie haute, un large bandeau blanc ceinture l’ensemble et souligne l’horizontalité du toit, apportant à l’ensemble un contraste marqué, typique de l’esthétique des maisons de plain-pied de la période.
A l’intérieur, l’aménagement s’affranchit de la distribution traditionnelle pour explorer une nouvelle manière d’habiter. La pièce de vie, entièrement décloisonnée, offre une grande flexibilité d’aménagement grâce à des dispositifs mobiles, tels que des stores, meubles sur roulettes permettant une moduler les espaces selon les besoins. La salle de bain attenante au salon peut ainsi être isolée du reste par un simple rideau et une armoire déplaçable.
Images d’archive de l’espace modulable, droits réservés
La maison s’inscrit pleinement – par son plan, ses matériaux, ses aménagements – dans l’esthétique pop de l’époque qui l’a vue naître. Les pleins et les vides y sont valorisés à travers des jeux de niveaux, de faux plafonds, et des éléments circulaires comme le dispositif d’entrée en spirale de briques, qui fait écho à l’îlot central de la cuisine. Elle conserve d’ailleurs l’intégralité de ses aménagements et décors d’origine, conçus par des créateurs en vogue dans les années 70. La cuisine est signée Jean-Pierre Khalifa, artiste membre de la Société des artistes décorateurs, et le mobilier de la chambre est attribué à l’architecte d’intérieur Morgen. L’usage d’une palette de couleurs vives, les formes géométriques affirmées, ainsi que la présence de dispositifs emblématiques de la période comme le conversation pit, participent d’un langage visuel expressif, en lien direct avec les courants esthétiques et sociaux de l’époque. Ce cadre domestique est ainsi questionné pour devenir le support d’une expérience de vie nouvelle fondée sur la libération des usages.
Infos techniques
Prix demandé : 1 100 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Pleine propriété
Taxe foncière :
© Architecture de Collection
DPE : En cours