Duplex dans le Périscope

Situé à deux pas de l’avenue d’Italie, le Périscope est à proximité immédiate de tous les commerces, écoles et facultés.

L’immeuble s’inscrit au milieu des quartiers vivants et animés des Olympiades et de la Butte aux Cailles et est desservi par le métro 7 et la ligne 14, récemment étendue pour relier l’aéroport d’Orly. 

En 1966 débute une opération urbaine d’envergure dans le quartier Italie, alors vétuste et insalubre. L’ambition est de remplacer les constructions existantes par des tours de grande hauteur. Érigé entre 1965 et 1969, le Périscope s’inscrit pleinement dans cette opération de requalification et incarne pleinement le renouveau du quartier.

L’immeuble se caractérise en façade par la trame régulière horizontale des balcons qui s’élèvent sur 22 étages. Prouesse architecturale compte tenu de la densité du volume de la résidence, chaque appartement profite d’une double orientation, permettant une ensoleillement constant.

Les parties communes témoignent du haut standing de l’immeuble. A l’entrée, une frise en mosaïque signée Emile Gilioli s’ouvre sur le hall, pensé comme celui d’un hôtel. Choisis avec soin, les matériaux alternent carrelage de marbre et lambris de bois ; de grandes baies vitrées aux huisseries en aluminium ouvrent le hall sur des patios végétalisés, apportant une lumière naturelle généreuse qui accentue la clarté et l’ampleur de l’espace.

Au dernier étage, l’aménagement d’une piscine et d’un solarium réservé aux habitants reflète la qualité des équipements proposés dans l’immeuble. 

Maurice Novarina (1907-2002) est un architecte et urbaniste originaire de Haute-Savoie, actif entre 1933 et 2000 en région parisienne, en Normandie et dans la région Rhône-Alpes. Il livre de nombreux logements et équipements ; son œuvre est toutefois souvent reconnue pour ses édifices religieux, qui l’ont poussé à travailler avec le Père Couturier, prêtre et théoricien de l’art sacré, ainsi qu’avec des artistes modernes tels que Georges Rouault, Fernand Léger ou Marc Chagall. Architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux (actuel statut d’architecte en chef des Monuments Historiques) et professeur à l’École Spéciale d’Architecture pendant dix ans, puis, de 1968 à 1976, à l’École des Beaux-arts de Paris, Maurice Novarina est élu le 6 juin 1979 à l’Académie des Beaux-Arts de Paris.

Figure emblématique de l’architecture du 20e siècle, il est également connu pour ses recherches sur la valeur de l’espace et sur l’approche rationnelle et pragmatique de l’architecture. Il s’appuie en cela sur les modèles de la doctrine moderniste (Auguste Perret et Le Corbusier) pour générer des architectures « ordinaires », omniprésentes après 1945 en contexte de reconstruction et durant les Trente Glorieuses.

Pour le centenaire de sa naissance, une exposition rétrospective lui a été dédiée en 2007 par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Haute-Savoie.