Villa brutaliste

Georges Guillermont architecte
1969
Monts d’Or (69)

1 470 000 €

240 m²
4 chambres
Jardin: 4 000 m²
Piscine

Description

Habiter le paysage

Dans les Monts d’Or et face aux monts du Lyonnais, cette spectaculaire villa aux lignes brutalistes adossée à la roche a été dessinée en 1969 par l’architecte aixois Georges Guillermont.

Sur un terrain abrupt et boisé de 4000 m², elle offre une surface habitable de 240 m² sur deux niveaux principaux.

Le rez-de-jardin comprend les espaces de vie unifiés et une aile de nuit des enfants. Tous ces espaces sont intégralement vitrés et donnent sur la vaste terrasse engazonnée.

Le salon est doté d’une grotte au plafond de tavaillons et d’une sculpturale cheminée enchâssée dans la paroi rupestre. La salle à manger est séparée de la cuisine par une parois menuisée laquée. Certaines cloisons, portes et les plafonds sont en chêne massif, apportant noblesse et chaleur à l’ensemble. Deux chambres et une salle de bain complètent ce niveau.

Depuis le séjour, un escalier de marches en console de bois massif dessert l’étage également doté de sa terrasse. Il accueille une chambre parentale, une salle de bain, une chambre d’amis et un bureau ouvert en balcon sur le paysage panoramique.

Une piscine de forme organique surplombe le toit-terrasse de la villa aménagé en belvédère sur le panorama des Monts du Lyonnais.

Le niveau de rue se compose d’une entrée, d’un vaste garage double, de caves et de locaux techniques. L’escalier menant au niveau supérieur est éclairé par un vitrail stylisé réalisé par un artisan-verrier contemporain de la construction.

La propriété comprend des annexes telles qu’un cabanon récent, intégralement en bois, d’inspiration corbuséenne et aménagé en studio avec lit-clos et cuisinette; ou un petit pavillon préexistant des années 1920 restant à aménager, et disposant de son bassin d’agrément.

La propriété profite d’un environnement calme et privilégié sur les hauteurs des Monts d’Or, à une dizaine de kilomètres de Lyon.

Lieu de villégiature prisé des lyonnais depuis le début du 20e siècle, la région offre un patrimoine antique et médiéval riche. De nombreux villages authentiques et une nature préservée offrent d’agréables promenades et parcours de randonnée.

Synthèse des arts

L’aménagement et le décor des espaces intérieurs de la maison – réalisés avec un grand soin – sont issus d’un esprit de synthèse des arts qui met en œuvre une palette de matériaux nobles et font la part belle à l’artisanat. 

Les sols sont recouverts de botticino, une pierre marbrière italienne, de terre cuite et d’émaux de Briare. L’espace de vie est animé d’une paroi incurvée, dont les courbes et contre-courbes dessinent une cheminée au foyer creusé directement dans la roche. Close par une écoutille en verre, l’alcôve aménagée directement dans la falaise fait surgir la matérialité rocheuse du site au cœur-même des espaces habités. Une bibliothèque intégrée, aux lignes aériennes, contraste avec la massivité de la pierre brute. Les poteaux structurels en béton de la maison sont soulignés par des parements en céramique issus de la série “Planète”(1950) du céramiste français Roger Capron. 

Entre nature et brutalisme : une architecture inspirée

La villa présente une structure en gradins, constituée de trois volumes adossés à la pente rocheuse de la falaise qu’il aura fallu dynamiter préalablement à la construction. Cette intégration au site s’appuie sur un système constructif en béton et l’emploi d’une structure de type “domino”, dont les poteaux porteurs permettent une grande liberté d’aménagement des plateaux. 

Chacun des trois niveaux supérieurs est prolongé par une terrasse-jardin aménagée dans la pente et bordée de garde-corps de verre ou de béton. En façade, la maison déploie des lignes horizontales, soulignées par les larges bandeaux de béton banché peint en blanc, mis en valeur par un rythme de murs en moellons de pierre. Les amples surfaces vitrées, orientées sud-ouest, baignent les espaces de lumière naturelle, offrent des perspectives étudiées sur le paysage et s’accommodent de la course du soleil en fonction des saisons.

Georges Guillermont

Ami de de Jean-Louis Chanéac, l’architecte Georges Guillermont commence son apprentissage de l’architecture à l’atelier de Joseph Maire à Aix-les-Bains, en tant qu’apprenti puis chargé de projet. Il quitte cet atelier en 1960, s’inscrit à la fédération des Maîtres d’œuvre en bâtiment en 1963 puis est inscrit au tableau de l’Ordre des architectes en 1977. Il est actif dans la région aixoise et y réalise de nombreux projets publics et privés.

Cette unique réalisation en terre lyonnaise s’avère aussi audacieuse que ses œuvres les plus disruptives commises à Aix-les-Bains telle que son agence d’architecture en forme de dôme, la station d’épuration des eaux ou sa propre habitation semi-enterrée et héliotrope.

« Notre région est particulièrement propice à l’implantation d’architectures bioclimatiques, profondément enracinées dans le sol ou le rocher pour éviter les déperditions caloriques et s’accrocher symboliquement à la terre, suffisamment bien exposées pour capter l’énergie solaire (…). Nous possédons les moyens techniques pour nous accrocher à de fortes pentes. Utilisons-les pour occuper l’espace avec caractère et une singularité joyeuse. »

Jean-Louis Chanéac, Architecture interdite, 1980.

Infos techniques

Prix demandé : 1 470 000 €.
Honoraires TTC inclus à la charge du vendeur.
Taxe Foncière : 2 439 €
Pleine propriété.

Piscine : chauffée par pompe à chaleur

Chauffage central air pulsé (cuve à fuel)
Poêle à bois

Fibre / Alarme satellitaire

CLASSE ENERGIE : F / CLASSE CLIMAT : F
Montant moyen estimé des dépenses annuelles d’énergie pour un usage standard, établi à partir des prix de l’énergie de l’année 2021 : entre 5 630 € et 7 680 €.

Logement peu performant.

Informations complémentaires

Architecte

Georges Guillermont

Géolocalisation

Monts d'Or (69)

Prix de vente

1 470 000 €

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