Description
Une villa épurée ouverte sur la nature
Dans l’arrière-pays héraultais, cette villa contemporaine dessinée en 2005 par l’architecte Maurice Sauzet se caractérise par des lignes épurées et une ouverture exceptionnelle sur la nature luxuriante qui l’entoure.
Implantée au cœur d’un jardin paysager de 4 500 m², cette villa d’une surface totale de 200 m² s’organise autour d’un patio central. Elle bénéficie d’une superbe réception avec salon de lecture et cheminée, d’un bureau, d’une salle à manger, d’une cuisine équipée et son arrière cuisine, d’une suite parentale, d’une mezzanine, d’un bureau et d’une salle de bain. Un atelier, un mazet et un abri voitures complètent l’ensemble. La dépendance peut accueillir 2 chambres et une salle de bain supplémentaires.
Construction d’une piscine possible.
En position dominante, la villa offre grâce à ses larges baies vitrées un lien permanent avec l’extérieur et une vue imprenable sur le lac du Salagou.
Située dans les hauteurs de Lodève, entre monts et vallées, elle bénéficie d’un cadre idyllique et privilégié. Elle est à 45 km de la ville de Montpellier et à environ 80 km de la mer Méditerranée.
Une architecture introspective en accord avec la nature
L’architecture de Maurice Sauzet, inspirée de la philosophie japonaise, se caractérise par un lien fort entre intérieur et extérieur. Mêlant différents matériaux de qualité, il associe dans cette maison le bois pour la charpente, le bambou qui sert d’écran naturel entre les espaces et la pierre apparente pour certains détails architecturaux.
Maurice Sauzet
Après une formation à l’Ecole spéciale d’architecture de Paris, dont il ressort avec le prix de l’académie en 1957, Maurice Sauzet découvre au Japon l’architecture zen bouddhiste aux côtés de Junzo Sakakura Nishisawa, un disciple de Le Corbusier. A son retour en France, au début des années 1970, l’architecte construit près de Toulon sa propre maison en s’inspirant du modernisme occidental et de la tradition japonaise. Un nouveau type d’architecture qui donnera le ton à l’ensemble de ses réalisations, près de 150 habitations.
Aidé par le géographe Augustin Berque, auteur de « Vivre l’espace au Japon », Maurice Sauzet a élaboré le concept de « contre-architecture » ou « architecture naturelle ». Mettant au second plan la façade et les proportions, ce principe fait la part belle à la relation entre l’homme et l’espace. Les habitations de Maurice Sauzet regroupent une série de sentiers qui mènent de l’extérieur vers l’intérieur. Dès sa sortie de voiture, l’habitant est comme « pris en charge » et invité à la flânerie. Le parcours débute dans l’abri qui sert de garage et se poursuit dans les différentes pièces et le long des patios. Tous ces chemins aboutissent à un point d’orgue qui se manifeste par la découverte du jardin central.
Considérer l’habitation dans son rapport avec la nature, tel est l’adage de Maurice Sauzet. Selon l’architecte, l’essentiel ne se situe pas dans les proportions ou dans la quête de l’objet parfait, mais bien plus dans la relation créée avec l’objet et le ressenti.