Description
Géométrie brutaliste entre Valence et Tain-l’Hermitage
Réalisée par l’architecte Marie Adilon, cette maison de béton brut aux lignes graphiques a été construite en belvédère au-dessus de la vallée du Rhône, sur les fondations d’une ancienne bâtisse en pierre.
Sur un terrain paysager de plus de 8 hectares (84 827 m²), planté de nombreux arbres fruitiers ainsi que d’un potager, la maison offre une surface habitable d’environ 250 m² principalement sur le niveau rez-de-chaussée qui se décompose en 3 volumes quasi équivalents et en quinconce.
Le niveau principal comprend une entrée centrale desservant un espace de vie ouvert avec quadruple orientation, composé d’un salon avec poêle à bois, d’une salle à manger et d’une cuisine ouverte disposant d’un accès indépendant et doté d’un cellier. Le salon s’ouvre sur une terrasse suspendue semi-couverte de 30 m² et la cuisine profite d’une seconde terrasse. Un chemin extérieur mène à la piscine extérieure de 5×10 mètres, entourée de terrasses de bois et de béton.
Le volume central de la maison comprend la chambre principale avec accès terrasse, un dressing, une salle de bain avec douche et baignoire et des toilettes séparées, ainsi qu’un bureau de 23 m².
La troisième aile avec accès indépendant accueille trois chambres, une salle d’eau et des toilettes.
Le niveau inférieur en rez-de-jardin comprend plusieurs pièces aménagées en salle de jeux, atelier et buanderie, une cave et une cave voûtée.
La propriété comprend également une étable récente de 90 m², une roulotte aménagée en tiny house avec 3 couchages, une cabane perchée dans les arbres et un belvédère donnant sur la vallée du Rhône.
Un carport de 60 m² pouvant accueillir 4 voitures complète l’ensemble.
La propriété profite d’un environnement naturel préservé, à 10 minutes en voiture du centre-bourg avec commerces et commodités. Elle est à 25 minutes de la Gare TGV de Valence qui relie Lyon en 30 minutes et Paris en 2h.
© Blaise Adilon
Une architecture topographique
Issu de la surélévation d’un ancien corps de ferme en pierre, l’édifice déploie trois volumes prismatiques de béton armé, qui s’intègrent délicatement au terrain accidenté et au paysage grandiose. Les lignes brisées du béton laissé brut dialoguent avec la roche, la végétation de garrigue du lieu et la course du soleil, qui sculpte les volumes dans un constant jeu d’ombre et de lumière. Les façades au dessin minimaliste sont marquées par la composition géométrique libre des ouvertures, tantôt circulaires ou carrées, larges ou étroites. De sobres gargouilles de béton en forme de V et leur réceptacles de galets permettent de collecter les eaux pluviales acheminées vers une réserve à l’usage du jardin. Seul élément coloré de l’architecture, une plaque de grès émaillé, œuvre de Georges Adilon, orne l’entrée principale de la maison.
© Blaise Adilon
Habiter le paysage
“ Quelque chose de la beauté du monde pénètre en permanence par les grandes baies vitrées circulaires ou carrées qui cadrent le paysage autrement, librement…”
Brigitte David, Marie Adilon, architecte, 2024
A l’intérieur, les lignes obliques du plan créent une sensation d’ouverture et d’espace. Dans chaque pièce, les parois épaisses sont doublées de tablettes, placards, étagères et niches intégrées à l’architecture, dans une démarche qui rappelle les différentes réalisations de l’architecte Georges Adilon. La sobriété de la palette de matériaux employée – béton ciré au sol, béton brut au plafond et sur les éléments structurels, mis en valeur par les aplats blancs lisses des murs – contraste avec quelques touches de couleurs franches. Cette approche minimaliste laisse la part belle au paysage, omniprésent au sein de chaque espace grâce aux nombreuses baies de formes variées qui cadrent le panorama.
© Blaise Adilon
Marie Adilon
Marie Adilon signe une production riche, marquée par l’usage sculptural du béton. Elle travaille aux côtés de son père – l’artiste et architecte Georges Adilon (1928-2009) – dès les années 1980, et étudie à l’atelier du théoricien et architecte Paul Virilio (1932-2018) à l’Ecole Spéciale d’Architecture, d’où elle sort diplômée en 1984. Elle forge sa méthodologie, fondée dans une appréhension large de chaque situation visant à formuler une réponse juste à la commande.
Marie Adilon signe de nombreux projets pour les frères maristes dans la région de Lyon. Elle mène le projet de restauration des archives départementales de Lyon (2010) et intervient sur plusieurs groupes scolaires comme le site de la Solitude où elle réalise les aménagements extérieurs, le lycée-collège de la Verpillière ou le celui de Sainte-Marie Lyon de Meyzieu, qu’elle conçoit entièrement.
Informations techniques
Prix demandé : 1 250 000 €
Les honoraires sont à la charge du vendeur.
Pleine propriété
Taxe foncière 2024 : 2 560 €
Chauffage : Pompe à chaleur air-eau non réversible (PAC), chauffage au sol hydraulique, 1 chauffant électrique
Climatisation
Photos © Blaise Adilon
DPE : C – GES : A
Estimation des coûts annuels : entre 2 140 € et 2 970 € par an, prix moyens des énergies indexés au 1er janvier 2021