Description
Une véritable pièce de collection à habiter dans la Cité Radieuse
Inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2016, La Cité Radieuse de Marseille est une icône de l’œuvre de le Corbusier. Construite entre 1948 et 1952 dans le contexte de la Reconstruction, elle représente l’aboutissement de ses recherches sur l’habitat et l’architecture moderne.
Ce duplex ascendant situé en étage élevé développe une surface de 140 m². Le niveau bas comprend une entrée, un salon en double hauteur (4,80 m de hauteur sous plafond) ouvert sur un beau balcon et une cuisine. L’étage accueille une suite parentale avec salle de bain, 4 chambres dont 3 avec lavabo et une salle d’eau. L’appartement bénéficie d’une vue sur parc et d’une vue mer. Il offre des prestations de qualité avec parquet en chêne massif, et nombreux rangements et éléments d’origine, dont la cuisine signée Charlotte Perriand.
Située à Marseille, elle s’inscrit dans les beaux quartiers du 8e arrondissement. Elle prend place dans un parc de trois hectares, entre les collines et la mer. Avec ses deux niveaux de services qui comprennent une galerie marchande avec commerces de proximité et un hôtel, ainsi qu’une école maternelle, un solarium, une piscine et un théâtre en plein air sur le toit, accompagnée d’un gardiennage permanent, la Cité Radieuse propose une qualité de vie exceptionnelle.
Des formes sculpturales et des jeux de lumière
Exploitant les possibilités plastiques et techniques du béton, la Cité Radieuse de Le Corbusier est une unité d’habitation, une structure en béton sur pilotis dans laquelle s’insèrent les appartements en duplex et les services. A sa façade à la trame régulière, avec ses brise-soleil en béton préfabriqué, répondent sur le toit des formes sculpturales, à l’image de sa grande cheminée.
A l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice, l’architecte a mis en place un jeu de couleurs à partir des couleurs primaires qui recouvrent l’intérieur des loggias et les portes des appartements.
Pensés à partir de la mesure du modulor, une silhouette humaine dont les proportions s’inspirent du nombre d’or, les espaces de cet appartement sont adaptés au corps humain et offrent un grand confort. De plus, il comporte toujours de nombreux éléments du décor d’époque dessinés par Le Corbusier.
Le Corbusier
Né en 1887 en Suisse, et mort en 1965, Charles-Édouard Jeanneret, plus connu sous le nom de Le Corbusier, est un architecte et urbaniste connu pour sa capacité à faire de l’architecture un art total. Il pense le bâti, l’aménagement intérieur, tant en termes d’ameublement que de confort et prend en compte la dimension urbanistique de toutes ses réalisations. Il demeure incontestablement l’une des figures les plus emblématiques du Mouvement moderne.
Tout au long de sa carrière, Le Corbusier partage ses visions et théories par sa participation à des expositions internationales comme celle de 1925, où il présente le Pavillon de l’Esprit Nouveau, et celle de 1937, avec son Pavillon des Temps Nouveaux.
Défenseur du modernisme et rejetant les arts décoratifs, Le Corbusier inscrit sa pensée architecturale dans ses villas, plus particulièrement dans la villa Savoye en 1928, où il théorise les « cinq points de l’architecture moderne » (les pilotis, le toit-terrasse, les fenêtres en bandeau, la façade libre et le plan libre).
Bien qu’il ait été l’un des architectes les plus prolifiques de son temps, une grande partie de ses projets n’ont jamais vu le jour comme le Plan « Voisin » ou encore la Ville contemporaine de trois millions d’habitants. Parfois trop polémiste ou radical aux yeux du grand public, l’œuvre de Le Corbusier connaît toutefois une résonance internationale. Son dernier grand projet lui est offert par la ville de Chandigarh, en Inde. Il est chargé de diriger l’entièreté des travaux d’urbanisme pour la création de la nouvelle capitale du Pendjab, où il mêle béton brut et végétation luxuriante.
Histoire de la Cité Radieuse
La construction de l’Unité d’habitation de Marseille, première commande de l’Etat français à Le Corbusier, s’inscrit dans la reconstruction de la ville de Marseille. La ville a alors bénéficié de constructions de grands architectes modernes, comme Fernand Pouillon qui a reconstruit le Vieux-Port de Marseille sous la direction d’Auguste Perret pour le plan masse, alliant savoir-faire traditionnel, innovation dans les techniques constructives et respect du site.
La Cité Radieuse de Marseille ou « maison du fada » est la première Unité d’habitation construite par Le Corbusier en France, avant celles de Rezé, Briey, Firminy et Berlin. L’habitat collectif tient une place très importante dans les réflexions de Le Corbusier, et l’unité d’habitation trouve ses origines dans l’immeuble-villa qu’il imagine dès les années 20, des instruments de rénovation urbaine alliant logements et services. Dans les années 30, il théorise la notion d’« unité d’habitation », qu’il utilise dans le plan de reconstruction de Saint-Dié en 1944, qui ne sera jamais réalisé, et qu’il met en œuvre à Marseille. Conçue comme une cité-jardin verticale, l’unité d’habitation regroupe toutes les fonctions liées à l’habitation : appartements, commerces, écoles, loisirs, lieux de vie.
Cette « machine à habiter » est construite selon les cinq points de l’architecture moderne publiés en 1926 par Le Corbusier et Pierre Jeanneret sous le titre les cinq points d’une nouvelle architecture : les pilotis, le toit-terrasse, le plan libre, la façade libre et les fenêtres en longueur, que Le Corbusier met en place à la fin des années pour réaliser des chef-d’œuvres tels que la Villa Stein ou la villa Savoye à la fin des années 20.
Les habitants de la Cité radieuse de Marseille, où une « vie de quartier » s’est installée, avec des expositions, des brocantes, un ciné-club, une salle de jeux, un club de lecture, ont fêté en 2003 les cinquante ans de cet édifice, célébrant « l’esprit Corbu » qui invitait à une nouvelle forme de sociabilité en créant des rues intérieures et des lieux de vies. En 2013, la ville de Marseille a été nommée Capitale européenne de la culture pour sa grande richesse patrimoniale et artistique.
Ce témoignage exceptionnel de l’architecture du logement a été classé au titre des Monuments historiques en 1986, et un appartement témoin conservant son décor d’origine a été classé en 1995. L’édifice a fait l’objet d’une campagne de restauration depuis 1988.