Description
Un appartement avec balcon dans un des plus beaux immeubles d’angle de Paris
Superbe œuvre moderne, cet immeuble signé par Jean Ginsberg en 1934 constitue une œuvre d’art totale, l’architecte ayant dessiné l’intégralité de son décor, jusqu’aux luminaires.
En étage élevé, l’appartement développe une surface de 63 m².
Il accueille une entrée, un salon avec un espace salle à manger qui ouvre sur un balcon de 7 m², une cuisine équipée indépendante, une chambre et une salle de bain. Une cave complète l’ensemble.
Avec ascenseur. Travaux de rénovation à prévoir
Une réinterprétation moderne de l’immeuble en rotonde
Deuxième construction parisienne de Jean Ginsberg, cet immeuble réalisé en collaboration avec l’architecte François Heep en ossature de béton armé revêtue de pierre constitue une réinterprétation de l’immeuble en rotonde parisien.
L’habituel angle en rotonde prend ici la forme d’un cylindre lisse, habillé de fenêtres horizontales et surmonté d’une terrasse végétalisée. De part et d’autre de ce cylindre, les deux façades présentent une géométrie inversée. L’une affecte une volumétrie pleine et massive, ponctuée de fenêtres en bandeau, tandis que l’autre, aérienne, est largement évidée grâce aux balcons des appartements.
Jean Ginsberg
D’origine polonaise, Jean Ginsberg (1905-1983) appartient à la première génération d’architectes modernistes formés par Robert Mallet-Stevens et Le Corbusier. Il étudie l’architecture en France à l’École spéciale d’architecture, où enseigne alors Robert Mallet-Stevens, puis intègre l’atelier de Joseph Marrast à l’École des beaux-arts. Ses études terminées, il travaille quelques mois chez Le Corbusier, puis chez André Lurçat, avant d’ouvrir en 1930 sa propre agence. Sa formation auprès de figures de l’avant-garde influence son œuvre, tant du point de vue esthétique que constructif.
Les immeubles qu’il construit à Paris, destinés à une clientèle aisée, allient des façades modernes à de nouvelles normes de confort. Dans le 16ème arrondissement, il réalise plusieurs immeubles dont la modernité est affirmée, comme l’immeuble du 42 avenue de Versailles à l’angle demi-circulaire ou l’immeuble du 5 avenue Vion-Whitcomb à la façade graphique, qu’il construit avec son associé François Heep.