Vendu

Villa Le Pin Blanc

André Lefèvre-Devaux architecte
1957
Le Lavandou (83)

 

 

 

180 m²
Terrain paysager: 1250 m²
3 chambres+ studio indépendant
3 salles d’eau

Description

Une villa moderniste à flanc de falaise.

Cette spectaculaire villa a été réalisée par André Lefèvre-Devaux en 1957 et a été labellisée Patrimoine du XXe siècle en 2000.

La villa développe une surface d’environ 180 m² sur trois niveaux, à laquelle s’ajoute un studio indépendant. Le niveau supérieur accueille une entrée, un salon, une salle à manger, une cuisine et un dressing. Le niveau inférieur comprend  deux chambres et une salle d’eau.

Accessible depuis l’extérieur, le troisième niveau abrite une grande chambre et une salle d’eau. Les espaces de vie sont complétés par un studio indépendant avec chambre, salle d’eau et kitchenette, et la propriété inclut également deux caves et deux garages.

Bercée par le bruit des vagues, la villa profite d’un magnifique terrain paysager de 1 250 m² avec accès privé à la mer, ponctué de terrasses serties dans la roche et d’un patio judicieusement orienté qui sauvegarde la somptueuse vue en abritant les habitants des vents dominants.

Située au Lavandou, elle profite d’un cadre d’exception face aux îles de Port-Cros et du Levant et bénéficie d’une vue panoramique sur toute la baie d’Hyères jusqu’au Cap Bénat. Entre Toulon et Saint-Tropez, Le Lavandou est une petite station balnéaire reconnue pour ses plages de sable fin.

Des volumes ouverts sur la baie

Les espaces de la villa sont largement ouverts sur la mer et profitent d’une vue panoramique sur toute la baie. Son toit jardin en restanque se fond dans la végétation environnante, rendant la maison quasiment imperceptible dans le paysage.

Solidement enracinée dans son terrain, la villa donne une impression de solidité monolithique et de pérennité voulue par André Lefèvre-Devaux. Son dessin architectural se fait l’expression de la nature massive des matériaux employés – la pierre locale et le béton – et ne présente pas de rupture entre intérieur et extérieur. Ses volumes sont laissés ouverts, sans retombées de poutres, et la continuité des espaces est entretenue par un traitement identique des matériaux à l’intérieur comme à l’extérieur.

L’architecte a mené ici un véritable travail d’implantation du bâti au terrain en respectant les roches dures dégagées au fur et à mesure du terrassement. Ces roches ont été intégrées à l’architecture de la maison dans un esprit presque troglodytique.

André Lefèvre-Devaux

Né en 1921, André Lefèvre-Devaux fait ses études à Paris à l’Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts aux ateliers de Georges Gromort et de Louis Arretche et en sort diplômé en 1952. Il devient ensuite architecte voyer de la ville de Paris, puis démissionne et part s’installer à Bormes les Mimosas. Il monte son cabinet au Lavandou en 1956 et s’associe avec l’architecte Jean Aubert qu’il a connu à Paris pendant ses études.

Il travaille ensuite essentiellement dans la région. Son cabinet  conçoit et réalise des projets privés tels que des villas, mais aussi des ensembles de logements importants et des équipements tels que des complexes hôteliers, hospitaliers et religieux.

André Lefèvre-Devaux mène également de nombreuses études d’urbanismes notamment à Bormes, Hyères, La Londe et La Croix-Valmer et réalise la marina du port de Bormes ainsi que des aménagements balnéaires à Ibiza en Espagne et à Babousar en Iran.

Sa collaboration avec Jean Aubert s’achève en 1980.

Le parti pris architectural de cette villa fait fortement écho à celui employé par André Lefèvre-Devaux et Jean Aubert entre 1961 et 1978 lors de la réalisation du domaine du Gaou Bénat, composé du luxueux lotissement du Gaou Bénat et du village des Fourches.

Respectueux du paysage, de la topographie et de la végétation, le domaine du Gaou Bénat s’étend sur 135 hectares et comprend 700 maisons de vacances disséminées au gré des variations rocheuses.

Le lotissement est conçu dans un esprit organique et méditerranéen selon un plan d’ensemble librement articulé autour d’un réseau de ruelles, de petites places et d’escaliers de pierre.

Les maisons sont intégrées au terrain et travaillées en restanques végétalisées le long de la pente dans une démarche de disparition de l’architecture face à la magnificence du site. Cette démarche conserve intacte le patrimoine naturel d’une grande partie du domaine en déterminant précisément les zones constructibles avec vue sur mer, protégées des expositions les plus chaudes et des vents dominants. Les maisons sont conçues pour la période estivale et profitent de terrasses et de patios. Enfouies dans la terre d’un côté et ouvertes par des baies vitrées de l’autre, elles sont majoritairement orientées à l’est, face à la mer. Leur architecture allie lignes simples, murs massifs, acrotères de béton brut et baies vitrées d’inspiration moderniste, et patios, persiennes et pergolas empruntées à l’architecture vernaculaire méditerranéenne. L’articulation organique de l’ensemble combine avec succès densité et intimité. Aucune maison n’entrave la vue des autres, aucun jardin n’est clos, les limites entre les habitations sont suggérées par de simples murets.

Le village des Fourches, plus modeste, présente des caractéristiques architecturales et urbanistiques similaires avec une densité de construction plus importante.