Description
Une maison familiale à proximité immédiate du parc du château de Compiègne
Cette maison, conçue par l’architecte Pascale Seurin à la fin des années 1980, se situe dans le secteur recherché du triangle d’Or de Compiègne.
Sur un terrain de 1 035 m² planté d’arbres centenaires, elle déploie une surface habitable de 180 m² répartie sur deux niveaux.
Le rez-de-jardin comprend les espaces de vie ainsi qu’une suite parentale.
Un salon en double hauteur avec cheminée se prolonge d’un côté par un bureau et de l’autre par une salle à manger. Une cheminée recouverte de morceaux de miroirs réfléchit la lumière et les couleurs de la pièce. Une cuisine séparée et accolée à la salle à manger dispose d’un accès au jardin. A l’opposé, la suite parentale comprend une chambre ouverte sur la verdure et une salle de bain.
L’étage accueille un espace nuit composé de quatre chambres dont deux avec terrasses, une mezzanine et deux salles d’eau.
Une cave (avec buanderie et chaufferie) et un abri de jardin complètent l’ensemble.
Orientée plein sud, la maison profite de grandes baies vitrées aux huisseries orthogonales qui prodiguent une belle luminosité en toute saison. Le sol du rez-de-chaussée est recouvert de Rimex, qui génère une continuité visuelle dans tous les espaces. A l’étage, le jonc de mer crée une atmosphère chaleureuse.
A 2 minutes du parc du château et à 10 minutes à pied du centre de Compiègne, la maison profite d’un emplacement exceptionnel, avec accès immédiat aux services de proximité (commerces, écoles) ainsi qu’à de nombreuses activités sportives et récréatives (tennis, centre équestre, aviron…).
Elle est à environ 1h de Paris en voiture ou en train.




Espaces organiques
Cette maison répond avec ingéniosité au défi de construire dans le périmètre sauvegardé de l’enceinte du château de Compiègne.
Son plan en éventail s’ouvre largement vers le sud et le jardin. L’implantation en angle, appuyée sur un mur en moellons existant, libère la parcelle et maximise l’espace jardin disponible tout en préservant les arbres centenaires de la propriété, dans une démarche organique qui évoque les travaux de Dominique Zimbacca ou de Jacques Labro.
A l’intérieur, l’absence d’angles droits crée une spatialité riche qui alterne volumes amples et coins plus intimes, offrant une grande liberté d’usage. L’absence de portes dans les espaces de vie génère une fluidité de circulation entre les différentes pièces. Les larges surfaces vitrées laissent entrer la lumière naturelle et créent une perméabilité avec l’extérieur.


Postmodernisme et esprit Pop
La villa s’inscrit dans le courant du postmodernisme, qui prend le contrepied de la volonté moderne d’innovation formelle, fondée sur un principe de table rase. Il se traduit par de multiples références aux formes archétypales de l’architecture européenne et par un retour à une composition classique et à l’ornement, dans un rapport à l’histoire oscillant entre l’hommage et le pastiche.
La maison met en œuvre un ordonnancement rigoureux et une théâtralisation des espaces de vie par la mise en avant d’éléments architectoniques, comme les colonnes laquées jaune, alliés à une épure issue d’inspiration californienne. Dans une des chambres, le mobilier intégré s’inspire des travaux travaux éclectiques et colorés du designer américain Hilton McConnico et offre à l’espace nuit un cocon onirique et bleuté.


Pascale Seurin
Diplômée de l’Ecole Spéciale d’architecture en 1982 et de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées en 1985, l’architecte et urbaniste Pascale Seurin dirige son agence d’architecture implantée dans le 19ème arrondissement de Paris depuis 1987.
Son agence livre principalement des équipements hospitaliers, médico-sociaux, culturels et d’enseignement dans toute la France, dont une dizaine de médiathèques. Chaque projet est mené dans une démarche de conception totale, depuis l’échelle urbaine tenant compte des bâtiments voisins et de l’espace public jusqu’à la décoration intérieure.
Elle a notamment signé les médiathèques de Bayeux (2015), Jarny (2014) et Massy (2012) ; l’extension du Pôle Femme-Enfant à Chartres (2015), les urgences de Peronne (2010) et Créteil (2009)…
Pascale Seurin réalise également des peintures à grande échelle pour des bâtiments hospitaliers (Institut Curie) dans une démarque artistique thérapeutique à l’intention du confort des patients.
Son travail est également marqué par la mise en place de démarches Haute Qualité Environnementale.
Infos techniques
Prix demandé : 990 000 €
Les honoraires sont à la charge de l’acquéreur.
Montant des honoraires : 5% soit 47 143 €. Prix hors honoraires : 942 857 €
Pleine propriété.
Chauffage : Chaudière gaz
Taxe foncière : 515€
Mur et grille jardin classés Monuments Historiques
CLASSE ENERGIE : D / CLASSE CLIMAT : D
Montant moyen estimé des dépenses annuelles d’énergie pour un usage standard, établi à partir des prix de l’énergie de l’année 2021 (abonnements compris) : entre 2 130 € et 2 920 €.

