Vendu

Maison « Zig-zag »

Le Corbusier
1926
Pessac (33)
VENDU

 

 

85 m²
Jardin : 360 m²
2 chambres
Terrasse

Description

Une maison « Zig-zag » restaurée dans les règles de l’art

Cette maison de type « Zig-zag » se situe au sein de la célèbre cité-jardin des « Quartiers Modernes Frugès » à Pessac réalisée par Le Corbusier en 1926-1927, aujourd’hui classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Ce site exceptionnel constitue une des premières cités ouvrières entièrement bâtie selon les principes de l’architecture moderne.

La maison a été entièrement restaurée dans le respect de l’esprit d’origine.

Elle développe une surface habitable de 85 m² sur trois niveaux. Elle accueille au rez-de-chaussée un bel espace de vie ouvert sur le jardin, avec salle à manger et cuisine équipée. L’étage abrite deux chambres dont une avec terrasse, et une salle de bain.

Possibilité d’acquérir du mobilier en sus.

La maison profite d’un beau jardin arboré de 360 m² avec abri et place de stationnement.

Elle se situe à Pessac, à 20 min environ du centre de Bordeaux et à 2h de Paris en train.

Un ensemble architectural unique

Cette maison iconique fait partie des cinquante-trois habitations construites dans le quartier selon six modèles différents : “Zig-zag”, “Quinconce”, “Jumelle”, “Gratte-ciel”, “Arcade”, “Vrinat” et “Isolée”. Les blocs de type « Zig-zag » sont composés de trois habitations accolées perpendiculairement et largement ouvertes sur leur grand côté.

Chaque habitation présente plusieurs des cinq points définis par Le Corbusier pour « une architecture nouvelle » : le plan libre rendu possible par l’usage de poutres en béton armé qui permet d’organiser les espaces en dehors de toute contrainte constructive ; la fenêtre en bandeau qui court sur la longueur de la façade et permet une relation continue au paysage ; et le toit-terrasse qui dégage un espace supplémentaire et permet l’aménagement d’un jardin suspendu.

Les « Quartiers modernes Frugès »

Commandé par l’industriel sucrier bordelais Henri Frugès à Le Corbusier, cet ensemble architectural adopte des principes fonctionnels et des formes géométriques simples et dépouillées. Cinquante-trois pavillons sont construits entre 1926 et 1927, premier volet d’un vaste projet de 250 villas où Le Corbusier met en oeuvre ses idées sur l’urbanisme, sur l’industrialisation et la standardisation à grande échelle.

Le chantier est l’occasion d’expérimenter de nouvelles techniques de constructions comme le canon à ciment, et d’intégrer aux maisons des commodités à l’avant-garde du confort de l’époque : jardins suspendus, garages intégrés, salle d’eau et douche, WC intérieurs, cuisinière, chaudière fournissant l’eau chaude et courante, calorifère pour l’air chaud… Les maisons offraient des lieux de vie résolument modernes pour l’époque.

Le Corbusier édifiera également la cité ouvrière de Lège-Cap-Ferret (1923-1924) à la demande d’ Henry Frugès. Esquissé à Lège, le programme des « Quartiers Modernes Frugès » à Pessac apparaît comme la première expérimentation d’une théorie globale de l’habitat moderne. Il revêt une importance capitale d’un point de vue historique, et demeure aujourd’hui inscrit depuis juillet 2016 au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Le Corbusier

Né en 1887 en Suisse, et mort en 1965, Charles-Édouard Jeanneret, plus connu sous le nom de Le Corbusier, est un architecte et urbaniste connu pour sa capacité à faire de l’architecture un art total. Il pense le bâti, l’aménagement intérieur, tant en termes d’ameublement que de confort et prend en compte la dimension urbanistique de toutes ses réalisations. Il demeure incontestablement l’une des figures les plus emblématiques du Mouvement moderne.

Tout au long de sa carrière, Le Corbusier partage ses visions et théories par sa participation à des expositions internationales comme celle de 1925, où il présente le Pavillon de l’Esprit Nouveau, et celle de 1937, avec son Pavillon des Temps Nouveaux.

Défenseur du modernisme et rejetant les arts décoratifs, Le Corbusier inscrit sa pensée architecturale dans ses villas, plus particulièrement dans la villa Savoye en 1928, où il théorise les « cinq points de l’architecture moderne » (les pilotis, le toit-terrasse, les fenêtres en bandeau, la façade libre et le plan libre).

L’unité d’habitation de Le Corbusier, l’une des inventions les plus importantes du 20ème siècle en termes d’architecture et d’urbanisme, repose sur la volonté d’adapter un type d’habitation à la société moderne. Ce modèle particulier et inédit, basé sur la notion architecturale du « Modulor », est particulièrement bien adapté pour la construction des logements sociaux. Il est développé après la 2nde Guerre mondiale dans cinq unités d’habitations. La plus connue, et la première réalisée, est la Cité Radieuse à Marseille (1952), aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’Unesco comme seize autres sites majeurs du Corbusier.

Bien qu’il ait été l’un des architectes les plus prolifiques de son temps, une grande partie de ses projets n’ont jamais vu le jour comme le Plan « Voisin » ou encore la Ville contemporaine de trois millions d’habitants. Parfois trop polémiste ou radical aux yeux du grand public, l’œuvre de Le Corbusier connaît toutefois une résonance internationale. Son dernier grand projet lui est offert par la ville de Chandigarh, en Inde. Il est chargé de diriger l’entièreté des travaux d’urbanisme pour la création de la nouvelle capitale du Pendjab, où il mêle béton brut et végétation luxuriante.