A vendre

Maison brutaliste avec jardin

Jean-Baptiste Combrisson
et Laurence Guibert architectes
1978
Paris 15ème
2 900 000 €

 

01 53 00 97 44

 

212 m²
Terrain: 90 m²
5 chambres
Garage

Description

Une maison inspirée des célèbres maisons Jaoul de Le Corbusier

Cette maison de ville a été réalisée en 1978 par les architectes Laurence Guibert et Jean-Baptiste Combrisson. Ce dernier fut pensionnaire à la Villa Médicis et collaborateur de Roland Schweitzer, spécialiste de la construction bois.

Sur un terrain de 90 m², elle déploie une surface habitable de 212 m² répartie sur 4 niveaux et profite d’un jardin arboré et d’un parking.

Le rez-de-jardin se compose d’un grand hall d’entrée de 31 m², ouvert sur le jardin et sa végétation grâce à une verrière de 4 mètres de haut. Un garage complète ce niveau.

Les deux étages supérieurs accueillent la partie nuit. Le 1er étage comporte deux chambres avec chacune sa salle de bain, reliées par une passerelle de verre qui surplombe le jardin et l’impressionnante verrière de la façade arrière de la maison. Le 2e étage abrite une belle chambre parentale avec double exposition ainsi qu’une quatrième chambre et une salle de bain. L’aménagement d’une cinquième chambre est possible au rez-de-chaussée.

L’espace de vie, ouvert et lumineux, est exposé Sud-Ouest et occupe le 3e étage de la maison. Il comprend un séjour cathédrale de 60 m² sous 5 mètres de hauteur sous plafond, une bibliothèque métallique en mezzanine et une cuisine Bulthaup entièrement équipée.

Le sous-sol accueille un salon, une salle d’eau, une grande buanderie avec point d’eau et rangements et une chaufferie.

Les niveaux sont desservis par un escalier en bois et métal d’une grande légèreté, qui semble suspendu dans l’espace et rappelle les travaux de l’ingénieur Jean Prouvé.

La maison profite d’un environnement calme dans une impasse du 15ème arrondissement. L’école bilingue Jeannine Manuelet est à proximité, ainsi que tous les commerces de nécessité.

Inspiration Corbuséenne

L’architecture de cette maison joue avec les codes corbuséens, tant au niveau des matériaux mis en œuvre – comme le béton brut de décoffrage, la brique et le bois – que dans sa distribution.

A l’intérieur, le travail sur la lumière se matérialise par l’orientation savante des espaces et le percement de baies vitrées aux huisseries orthogonales qui offrent une multiplicité de points de vue sur l’horizon. L’aménagement de vides et la transparence des circulations créent des jeux de volumes, renforcés par les variations de hauteurs sous plafond des différents espaces. Le séjour cathédrale offre ainsi un impressionnant volume propice à la convivialité, tandis que les chambres sont conçues autour des proportions du Modulor selon une spatialité plus intime.

Cette répartition fonctionnelle verticale des espaces est perceptible depuis l’extérieur du bâti, qui affiche une composition géométrique expressive  : le rez-de-jardin de la maison, en béton blanc, accueille l’espace tampon entre le dedans et le dehors ; le noyau de la structure, revêtu de brique flammée, abrite les espaces privés ; le volume supérieur recouvert d’ardoise et largement ouvert sur l’extérieur comprend les espaces de réception.

Maison Jaoul, Le Corbusier architecte, 1955, Neuilly-sur-Seine
© DR

Le brutalisme et l’influence de Le Corbusier

Défini par le critique anglo-saxon Reyner Banham, le brutalisme se caractérise par la mise en avant du matériau structurel et l’absence d’ornement, qui s’affirment dans l’expressivité du béton brut.

Le courant brutaliste des années 1950-1970 s’illustre notamment dans les réalisations de la seconde partie de la carrière de Le Corbusier. Les maisons Jaoul (1953-1955, Neuilly-sur-Seine) constituent un des premiers exemples de ce courant. En rupture avec les acquis du Mouvement Moderne que Le Corbusier avait lui-même établis en 1926, elles affichent leurs matériaux dans leur nudité – béton brut, brique apparente et bois naturel – et sont classées au titre des Monuments historiques depuis 1966.

Intéressé par ce bien ?

01 53 00 97 44

Jean-Baptiste Combrisson

Collaborateur de Roland Schweitzer, pionnier du renouveau de l’architecture en bois et ancien élève d’Auguste Perret et de Jean Prouvé, Jean-Baptiste Combrisson (1949-2017) est un architecte français actif durant la seconde moitié du 20e siècle.

Il est pensionnaire de la villa Médicis à Rome de 1975 à 1977. A son retour, il est chargé de mission à la direction de la Construction jusqu’en 1992 et se porte responsable du programme Eurorex et de la thématique « Architecture et industrialisation » à Paris. Il débute sa carrière de professeur successivement à Tolbiac, à l’ENSA Paris La Villette et à l’ENSA de Nantes de 2006 à 2014, où il est en charge de l’habilitation à la maîtrise d’œuvre.

A Paris, il dirige l’Association des organismes HLM et le pôle d’expertise d’Ile-de-France pendant 13 ans (1992-2005). Il quitte Paris en 2005 pour prendre la direction générale d’Habitat 44 à Nantes et termine sa carrière en tant que chargé de mission auprès du Directeur général des services du Département de Loire-Atlantique en accompagnant la mise en place d’un dispositif de compensations environnementales sur le territoire ainsi que l’animation du réseau des SCOT (Schémas de Cohérence Territoriale à l’Echelle du Département).

Laurence Guibert

Née en 1948, Laurence Guibert étudie à l’atelier de Roland Schweitzer et entre à l’Ordre des architectes en 1981. Elle fonde l’agence Atelier 85 avec François Galard en 1982, et travaille sur des projets expérimentaux mettant en œuvre des matériaux naturels, comme un village en terre crue dans la ville nouvelle de l’Isle Abeau. 

En 1999, elle ouvre son agence Guibert Architecture et travaille sur de nombreux projets d’équipements sociaux à Paris et en région parisienne. Elle livre ainsi plusieurs crèches et EHPAD ; des espaces polyvalents ;  la restauration de l’école d’infirmières de l’Hôpital Foch à Suresnes ; les restructurations du centre de secours d’Epinay-sous-Sénart et de la caserne de Grenelle dans le 15ème arrondissement de Paris.

En parallèle du suivi de ses chantiers, Laurence Guibert mène une activité de formation de jeunes diplômés dans le cadre du suivi de la démarche qualité dans les agences  d’architecture.

Infos techniques

Prix : 2 900 000 €
Les honoraires sont à la charge du vendeur.
Pleine propriété.
Taxe foncière : 2 478 €

Toiture rénovée, chaudière neuve, baies vitrées et fenêtres sur rue entièrement rénovées en 2021.

CLASSE ENERGIE : D / CLASSE CLIMAT : D
Montant moyen estimé des dépenses annuelles d’énergie pour un usage standard, établi à partir des prix de l’énergie de l’année 2021 : entre 2 520 € et 3 470 €.



		

Vous aimerez peut-être aussi…