Description
Un loft en duplex aux portes de Paris
Ce loft contemporain avec terrasse a été aménagé dans une ancienne usine d’emballage. Entièrement réhabilité par un architecte en 2002, il a conservé ses verrières d’origine et offre une grande diversité d’usages, idéale pour une habitation et pour l’exercice d’une profession libérale.
Sur deux niveaux, il développe une surface de 220 m² (200 m² LC) et profite en extérieur d’une terrasse ensoleillée plongée dans la verdure.
Le rez-de-chaussée s’ouvre sur une superbe cuisine années 1950 en métal et verre dépoli, fabriquée localement, donnant sur une salle à manger lumineuse, éclairée par les verrières atelier de la façade. Un espace cathédrale de 9 mètres de hauteur sous plafond abrite un salon tourné vers une cheminée minimaliste réalisée par l’artisan Stéphane Caudan, aux lignes inspirées par l’esthétique scandinave des années 1960. Un vaste espace atelier/bureau ouvert, une salle de bain et une buanderie avec double espace de rangement complètent ce niveau.
L’étage est desservi par un escalier sculptural qui mène à un second salon ou espace de travail aménagé sous 5 mètres de hauteur sous plafond. A l’inverse des lots voisins, celui-ci profite d’une vue dégagée sur les environs, avec au loin les Mercuriales. Le sol y est recouvert d’une moquette colorée au motif Bauhaus dessiné par la créatrice allemande Monica Bella-Broner. La partie nuit se compose de deux chambres, dont une avec mezzanine, et d’une salle de bain.
L’ensemble des verrières du toit a été rénové avec du double vitrage et un système d’ouverture motorisé.
Une place de parking vient compléter ce bien.
A 700 mètres de la station de métro Mairie des Lilas (M11) et de l’arrêt de tramway Adrienne Bolland, ce loft bénéficie d’un environnement privilégié profitant de toutes les commodités de proximité.
Une réhabilitation savante
L’enjeu du projet de réhabilitation consistait à aménager des espaces flexibles aisément appropriables au sein d’un vaste volume libre. L’architecte a pris le parti astucieux de créer un module cubique sculptural abritant la circulation verticale entre les deux plateaux et une cheminée monumentale. Implanté au centre de la composition, ce module délimite naturellement les espaces au rez-de-chaussée et à l’étage en laissant une grande liberté de circulation ; il offre une transition douce entre les deux niveaux.
Le bâti aux proportions généreuses est marqué par la toiture à double pente asymétrique percée de verrières. Typique des usines et manufactures de la période, ce principe génère une volumétrie graphique et dynamique aux pièces de vie à l’étage. Des puits de lumière ont été aménagés au sein de la structure, pour permettre à la lumière zénithale d’atteindre le rez-de-chaussée et offrir une grande légèreté à l’ensemble du projet.
La structure métallique d’origine, laissée apparente, est magnifiée par l’emploi d’une palette de couleurs douces qui rappelle les tons des peintures antirouille d’origine employées dans l’usine. Le ciment d’origine du sol, laissé brut, côtoie les aplats épurés des aménagements minimalistes peints en blanc. Un grand soin a été apporté au choix des matériaux, à la qualité des peintures utilisées et à l’isolation thermique et phonique entre les différentes pièces, pour un confort de vie optimisé.
