Description
Vue sur mer dans l’iconique Latitude 43 à Saint-Tropez
RARE – Cet appartement entièrement rénové en 2020 se situe au sein du Latitude 43, réalisation emblématique du style paquebot signée par Georges-Henri Pingusson en 1932, inscrite au titre des Monuments Historiques en 1992 et labellisée Patrimoine du XXe siècle.
L’appartement développe une surface de 80 m² LC. Il profite d’une orientation nord-est vers le Golfe de Saint-Tropez, et d’un emplacement au calme unique au sein de la résidence.
Accessible depuis la cour intérieure et confidentielle de l’immeuble, une entrée dessert un bel espace de vie de 32,7 m², entièrement ouvert sur la mer grâce à des baies vitrées panoramiques. Il se compose d’un salon, d’une salle à manger et d’une cuisine américaine de conception contemporaine. L’ensemble s’ouvre sur une agréable terrasse de 9 m².
L’espace nuit se compose de deux belles chambres lumineuses avec vue et de deux salles d’eau.
Inondé de lumière naturelle et immergé au sein d’un panorama exceptionnel sur le village de Saint-Tropez et la baie, l’appartement offre une atmosphère sereine. Sa rénovation récente a permis d’optimiser la répartition des pièces en fonction des usages contemporains. Un parti pris discret, tout en contraste, sublime l’esthétique épurée de l’espace et les matériaux nobles d’origine comme le marbre au sol
Entre la Pointe de la Pinède et le port de plaisance, le Latitude 43 est situé à 10 min à pied de la Place des Lices, au cœur de Saint-Tropez.




Le Latitude 43
Ancien complexe touristique accueillant un hôtel, un restaurant, un complexe sportif avec piscines et courts de tennis, un casino et des commerces, le Latitude 43 a été construit par Georges-Henri Pingusson en 1932. Il s’agit d’un des plus importants bâtiments modernes jamais construits. L’architecte y signe l’ameublement, les luminaires, les tapis et les costumes du personnel, dans une logique relevant de la Synthèse des arts. L’hôtel fait faillite, est réquisitionné pendant la seconde Guerre puis est ensuite transformé en copropriété dans les années 1950.
Composé d’une barre de plus de 100 mètres de long, le Latitude 43 se distingue par la pureté de ses lignes et l’absence de tout ornement. Le bâtiment affiche une esthétique issue du vocabulaire nautique, amplifiée par la proximité immédiate du bord de mer. Les dimensions et le dessin d’ensemble évoquent un paquebot transatlantique, la cheminée, les hublots et les terrasses rappelant les équipements d’un navire.


Georges-Henri Pingusson
Georges-Henri Pingusson (1894-1978) obtient un diplôme d’ingénieur en 1913 à l’Ecole spéciale de mécanique et d’électricité de Paris afin de succéder à son père industriel. Il entre cependant à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris après la première Guerre Mondiale pendant laquelle il combat dans les Dardanelles, et y étudie l’architecture dans les ateliers de Gustave Umbdenstock et Paul Tournon. Diplômé en 1925, il commence son activité en association avec l’architecte Paul Furiet (1898-1930). Ensemble, ils construisent de nombreuses villas le plus souvent régionalistes au Pays Basque et sur la Côte d’Azur et signent la centrale thermique Arrighi à Vitry-sur-Seine.
C’est en construisant le théâtre des Menus-Plaisirs (aujourd’hui Comédie de Paris) en 1929, avec sa façade résolument moderne et son enseigne en néons que Pingusson intègre l’avant-garde parisienne. Il rejoint l’Union des artistes Modernes en 1932 et s’associe à Robert Mallet-Stevens à la même période.
Après la seconde Guerre Mondiale, il est nommé architecte en chef de la reconstruction dans la Moselle, construit l’ambassade de France à Sarrebruck et participe aux plans d’urbanisme autour de Metz, Sarreguemines et Briey-en-Forêt où il invite Le Corbusier à construire sa Cité Radieuse. Il est également auteur de la reconstruction des villages de Waldwisse (1955) et de Grillon (1978, réalisée bénévolement), de plusieurs églises (Nativité de la Sainte-Vierge à Fleury en 1963 ; Saint-Martin-Evêque à Corny-sur-Moselle en 1960 ; Saint-Antoine à Boust en 1963) et du Mémorial de la Déportation à Paris. Professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris puis à l’Ecole d’architecture Paris-Nanterre, Georges-Henri Pingusson est une figure très appréciée de l’histoire de l’architecture du 20e siècle.
Infos techniques
Photos © Valérie Ruperti
Prix demandé : 1 595 000 €
Les honoraires sont inclus à la charge du vendeur.
Copropriété, nombre de lots : NC
Montant mensuel de la quote-part des charges courantes : 300 €
Pas de procédures en cours.
Taxe foncière 2022 : NC
Chauffage :
Climatisation réversible
Gardiennage, digicode
DPE EN COURS