Vendu

Penthouse 1930 avec vue sur Paris

Maurice Bonnemaison
1932
Saint-Cloud (92)

VENDU

 

 

207,5 m² LC
Balcon filant
4 chambres
2 salles de bain

Description

Un appartement panoramique au dernier étage d’un immeuble de studios d’artistes typique des années 1930.

Dans un immeuble de style Art déco construit par l’architecte Maurice Bonnemaison en 1932, cet appartement profite d’une vue exceptionnelle à 180° sur Paris et la Seine.

Il développe une surface de 207,5 m² LC (293 m² au sol).

Il accueille une entrée galerie avec vestiaire, un espace de vie de 58 m² composé d’un salon avec cheminée et hauteur sous plafond de 4,5 mètres et d’une salle à manger, délimitée par un encadrement en alcôve orné de moulures. Un balcon filant longe l’appartement sur toute sa longueur et offre des vues spectaculaires sur la Tour Eiffel, le Sacré-Cœur, les tours de la Défense et la courbe de la Seine. Une cuisine avec office et petit balcon dispose d’une entrée de service donnant directement sur le palier. 

La partie nuit se compose de 4 chambres. Une suite parentale de 21 m² ouvrant sur le balcon filant, avec cheminée, dressing et salle de bain aux faïences d’origine, donne sur Paris. A l’arrière, trois chambres en enfilade se partagent une salle de douche communicante. L’une d’entre elle dispose de son cabinet de toilette.

Un escalier dessert une mezzanine pouvant servir de bureau ou de petit salon, une buanderie et un grenier aménageable. 

Une double cave au sous-sol et un garage double dans la cour complètent l’ensemble.

L’appartement profite d’un jardin en copropriété.

Il a conservé ses revêtements de sol d’origine, comme les parquets Versailles ou point de Hongrie, et les carrelages dans l’entrée, la cuisine et les pièces d’eau, ainsi que de nombreux détails d’époque comme les cheminées moulurées. Un percement zénithal forme un puits de lumière au-dessus de l’escalier. Les espaces sont animés de moulures géométriques, de frises, de corniches au dessin épuré. Des alcôves permettent de multiplier les usages au sein d’une pièce.

L’immeuble profite d’une localisation idéale dans le quartier du Val d’Or-Les Coteaux à Saint-Cloud.

Il est desservi par le tramway T2, le train (station Le Val d’Or), et des lignes de bus.

Une architecture typique des années 1930

La façade sur jardin de l’immeuble, recouverte d’un habillage traditionnel de pierre claire, est scandée de baies d’ateliers en double-hauteur et de balcons rectangulaires en saillie, ornés de balustrades en fer forgé au dessin géométrique.  L’ensemble présente une modénature typique de la période, fondée sur une orthogonalité affirmée, matérialisée par la verticale d’un bow-window central en saillie et l’horizontale d’un balcon filant en haut de la structure. Le dessin du bow-window s’inscrit dans la lignée des travaux des architectes de la période tels que Michel Roux-Spitz, qui modernisent ce motif en géométrisant sa forme.

La façade sur rue, moins expressive, est revêtue d’un habillage de céramique aux tons doux rythmé d’ouvertures aux tailles variées. La porte d’entrée de l’immeuble, encadrée de deux épais montants en marbre gris, présente un motif géométrique en fer forgé et verre.

L’immeuble d’ateliers d’artistes

Cet immeuble de Maurice Bonnemaison reprend les formes typiques des immeubles d’ateliers d’artistes qui se développent dès le 19ème siècle et plus largement durant le 20ème siècle.

Les grandes baies de l’atelier donnent à la façade une typologie particulière et reconnaissable. L’orientation au nord et parfois l’éclairage zénithal confèrent à l’espace une luminosité stable au cours de la journée, répondant ainsi aux besoins des artistes. Les volumes intérieurs simples et la double hauteur permettent d’accentuer la sensation d’un intérieur aéré, pour une prise de recul des artistes sur leurs œuvres et leur dimension spatiale ou pour l’expérimentation de différents accrochages.

Le modèle de l’atelier d’artiste plaît à la bourgeoisie du 20ème siècle. C’est à cette période qu’il commence à être utilisé dans la réalisation de logements privés, mêlant caractéristiques de l’atelier aux codes et aux goûts de la vie moderne par le biais d’orientations diverses. Des architectes iconiques comme Le Corbusier, Robert Mallet-Stevens et Auguste Perret se sont inspirés de ce modèle dans certaines de leurs créations les plus connues.

Maurice Bonnemaison

Maurice Bonnemaison est né à Rambouillet en 1882. Il étudie l’architecture aux ateliers de Jule Pillet et d’Edmond Paulin, et sort diplômé des Beaux arts en 1905.

Il exerce ensuite la profession d’architecte dans les 4e et 16e arrondissements de Paris entre 1910 et 1914, puis à Arpajon dans l’Essonne. Il signe un grand nombre d’ateliers, d’immeubles de rapports et d’hôtels particuliers, notamment dans le 16e arrondissement.



		

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